Portraits

Portrait - Marie-Laure, première musicienne de COBAT

Mis à jour le 26/04/2024

Son BTS en poche, Marie-Laure Rebouilleau débute sa carrière en 2000 comme assistante de direction d’une grande enseigne de vêtements.

« La partie administrative ne me correspondait pas à l’époque, j’ai donc suivi une formation pour devenir responsable de magasin, ce qui m’a permis de vadrouiller un peu partout en France », relate-t-elle. Cinq années plus tard, elle intègre la grande distribution, d’abord comme chef de rayon, puis comme assistante de direction. « C’était très formateur, mais j’ai trouvé peu de reconnaissance de la part de la hiérarchie », regrette-t-elle.
En 2015, c’est par le biais de son cousin, adhérent COBAT, que Marie-Laure rencontre Stéphane Fernande, directeur de la coopérative depuis 2012. « Je connaissais déjà bien l’environnement et le niveau d’implication des artisans dans leur métier », confie‑t‑elle.

 

Après trois années à découvrir le modèle coopératif en tant que secrétaire, puis assistante auprès de Stéphane, Marie-Laure passe directrice opérationnelle, puis directrice adjointe. « M. Fernande m’a permis de grandir, d’évoluer sur mes postes. Je dois beaucoup à la confiance qu’il m’a accordée. » Pour Stéphane, cette confiance, Marie-Laure l’a gagnée par son travail : « Elle est fiable, courageuse, besogneuse. Nous formons un vrai duo. Si je devais me comparer à un chef d’orchestre, ce serait mon premier musicien. » Mais la plus grande qualité de Marie-Laure, c’est son implication entière pour la coopérative et ses adhérents, jusque dans la pratique de sa passion, l’équitation : « Je fais attention à ne pas prendre de risques inconsidérés, je ne peux pas me permettre de me blesser. » Ce dévouement, elle l’explique par son histoire : « Mes parents étaient agriculteurs, je ne les ai jamais vus prendre de vacances. » C’est avec cette même énergie qu’elle s’engage dans ses multiples missions, pour relever les challenges du quotidien. « La coopérative ne cesse d’évoluer. Quand j’ai commencé, nous étions 15 collaborateurs, nous sommes aujourd’hui plus de 50, ce n’est plus le même métier. » 

 

Le parcours de Marie-Laure est intimement lié à l’évolution de la coopérative, qui demande à sa direction de bien anticiper l’avenir. « Nous réfléchissons actuellement à une troisième agence à l’horizon 2025 », confie Marie-Laure, qui, si ce projet voit le jour, pourrait en devenir responsable et ainsi monter encore en compétence. Même si elle ne se sent pas encore prête à franchir le pas car elle aime ses missions actuelles, qu’elle mesure la responsabilité du poste et qu’il lui manque l’expertise produits pour se sentir légitime auprès des adhérents, Stéphane croit en son potentiel : « Elle a encore à apprendre, mais elle comprend l’agilité dont doit faire preuve un dirigeant. »